• Lundi 16 juillet, entree en Azerbaidjan...on avance encore nos montres d'une heure, on retrouve le chant des minarets, et un petit air de Turquie de par une langue tres proche et des similitudes culturelles.

    Sous le soleil azeri


    Il a fait aussi de plus en plus chaud ces derniers jours, pourtant nous etions toujours dans des contrees tres vertes qui rappellent un peu les campagnes francaises: c'est assez surprenant d'ailleurs, car "Azerbaidjan", ca sonne assez exotique comme nom, alors on s'attend a tomber directement au pays des tapis volants en passant la frontiere...mais qu'est-ce qu'ils sont naifs ces cyclistes! La transition vers des paysages de plus en plus secs et desertiques se fait progressivement en se dirigeant vers l'est...

    La circulation est encore pire qu'en Georgie, on a vraiement l'impression d'etre des "choses" sur le bord de la route plutot que des personnes! Chacun pour soi et la bagnole pour tous! Nous etions cependant sur des routes secondaire...

     

    Sous le soleil azeri

    Sahla et son papa, nos anges gardiens du premier soir en Azerbaidjan


    Nous sommes arrives a Baku un peu plus tot que prevu car nous avons fini par prendre un bus, un peu assommes de chaleur et de trafic...cela nous a evite les abords de la ville, plutot dangereux pour les cyclistes: l'entree dans le centre proprement dit depuis la gare routiere nous a suffit en terme de gaz d'echappements et de stress!

    Baku, l'ancienne route de la soie, ville de contrastes comme beaucoup de grandes agglomerations, entre les quartiers peripheriques plutot gris et poussiereux et le centre/bord de mer ou l'argent du petrole de la Mer Caspienne (qui ne profite pas a la grande majorite de la population evidemment) transpire de tous les batiments... la vieille ville est jolie mais un peu surfaite et trop "lisse" a notre gout, la promenade du bord de mer apparemment recemment reamenagee, beaucoup de maisons sont fraichement renovees ou en cours de rafraichissement. Tour cela donne un cote "bling bling" tres net, souligne par les nombreuses boutiques de luxe qui emaillent l'avenue du bord de mer et les enormes 4x4 de luxe qui encombrent les avenues...rien a voir avec le reste du pays!

    Sous le soleil azeri

    Sous le soleil azeri

    Sous le soleil azeri

    Sous le soleil azeri


    Nous avons aussi eu les dernieres informations concernant le passage au Turkmenistan que nous redoutions (visas de transit tres cher, frequence aleatoire des bateaux etc..., tout cela commencait a nous poser souci). Nous sommes arrives par bouche a oreille, comme presque tous ceux qui y sejournent, dans l'hotel dortoir ou se croisent tous les voyageurs sac au dos, cyclistes et globe trotters de tous poils, au depart vers ou en provenance de l'Asie Centrale...juste de l'autre cote de la Mer Caspienne! Du coup, l'endroit est une mine d'informations, ceux qui ont entamme leurs demarches mettent les "nouveaux" au courant des formalites et dernieres actualites, c'est plutot sympa comme ambiance!

    Pour vous epargner tous les details technico administratifs, nous allons faire court: la meilleure solution semble actuellement de prendre un bateau vers le Kazakhstan (Aktau), et nous avons donc opte pour un changement de parcours via ce pays et le Kirghiztan. Il faut donc ces deux visas, puis s'armer de patience pour attendre un bateau (cargo qui prend aussi des passagers en principe (frequence tres aleatoire) qui fasse la traversee...

     

    Sous le soleil azeri

    "micro puits" de petrole dans le desert autour de Baku

    Nous avons recupere nos visas le 24 juillet et eu la chance d'avoir un bateau dans la foulee la nuit suivante...23h de traversee pour rejoindre le Kazakhstan...

     

    Sous le soleil azeri

    embarquement de nuit, au revoir Baku!




    1 commentaire
  • Nous avons quitte Tbilissi le 13 juillet (un vendredi 13, brrrr) en direction du nord, pour aller rejoindre une route secondaire qui longe les montagnes qui forment une frontiere naturelle avec la Russie, pour eviter un gros axe et ne pas quitter ce joli pays trop vite non plus.

    Vers la frontiere azerie, par le vignoble georgien...


    Nous sommes donc partis via Mtsketa (non, il ne manque pas de voyelle!), l'ancienne capitale ou nous pensions faire un arret pour visiter la belle cathedrale, mais Fifi a failli se faire ecraser par un convoi de 4x4 noirs roulant a pleine vitesse a l'entree de la ville! Explication: le "Pape" de l'Eglise Orthodoxe arrivait justement a CE moment la pour une celebration (d'ou un deploiement massif des forces de l'ordre qui nous avait d'ailleurs surpris aux abords de la ville; Fifi pensait que tout ceci etait pour lui et le drapeau de la Paix )! Cathedrale sous haute surveillance, tireurs d'elite postes sur les remparts, super detendu comme ambiance pour visiter un tel lieu...du coup, nous sommes repartis sans visite et sans photo a vous montrer...tant pis, mais ca laisse songeur!

    Bref, cap au nord puis a l'est, super surprise avec une route non asphaltee a la sauce georgienne (meme les routes albanaises sont des boulevards a cote!), qui permet du 5km/h max, sur une quarantaine de kilometres... on aime, et les velos aussi! Au moins les voitures ne roulent pas trop vite non plus la dessus...!

    Vers la frontiere azerie, par le vignoble georgien...

    l'un des seuls hameaux traverses sur le route defoncee, ou nous avons ete heberges, alors que l'orage menacait, chez Dodo et Revi: premiere experience de vodka locale; surtout ne pas boire trop vite (de toute facon c'est impossible!), sinon on vous remplit a nouveau votre verre, qu'il faut finir evidemment, et ainsi de suite...dans cette region proche de la Russie, ils boivent ca comme de l'eau, hallucinant!

     Venons-en au vignoble georgien, terroir de vins plusieurs fois primes internationalement: tres jolis paysages de plaines et montagnes, mais la ou l'on s'attendait a trouver des vignes accrochees aux coteaux, les cultures sont uniquement en plaine, a cote du mais! Et le vin, alors? On n'a pas du gouter de grands crus c'est certain, mais bon un peu decus... ok, c'est l'Alsacienne qui parle, mais ca manque de geraniums aux fenetres, de colombages et de Gewurtz tout ca (sans chauvinisme aucun bien evidemment!)

    Vers la frontiere azerie, par le vignoble georgien...

    Forteresse et Eglise de Grimi, non loin de Telavi

     

    Vers la frontiere azerie, par le vignoble georgien...

    villages tout en longueur, maisons avec vue imprenable sur la route et ses chauffards!

    Vers la frontiere azerie, par le vignoble georgien...

    recyclage "vert"

    C'est dans ces decors campagnards que nous avons termine notre traversee de la Georgie a Lagodekhi ou nous esperions aussi pouvoir rencontrer des membres du reseau Accueil Paysan. Les personnes en questions ont ouvert des yeux tout ronds quand ils nous ont vus arriver avec le depliant ou figurent leurs coordonnes et leur photo: ne parlant pas anglais, ni nous russe, ce fut impossible d'echanger sur l'agriculture, Jan Satyagraha, notre voyage..., mais ils se sont plies en 4 pour nous trouver un coin ou camper: super emplacement chez leurs voisins avec qui nous avons passes notre -excellente- derniere soiree en Georgie!

    Vers la frontiere azerie, par le vignoble georgien...

    a la votre, on teste le rouge georgien (plus soft que la vodka de l'avant veille!)

     

    Vers la frontiere azerie, par le vignoble georgien...

    dernier kilometre avant la frontiere azerie

    Superbe pays, super accueil...ca donne envie d'y revenir un jour!


    9 commentaires
  • Comme Chris, vous etes certainement nombreuses et nombreux a avoir remarque que ce n'est plus le drapeau de Jan Satyagraha, la marche non-violente de soutien aux paysans sans terre, qui flotte a l'arriere de mon velo mais un drapeau arc en ciel.

    En effet, depuis notre arrivee en Turquie, compte tenu des difficultes a communiquer avec precision et afin d'evacuer d'eventuels problemes lies a de mauvaises interpretations de sa signification, nous avons decides de ne plus rouler, comme ce fus le cas depuis la France (sauf en Albanie), avec le drapeau vert et blanc de la grande marche ecrit en Indi.

    Notre demarche n'a pas changee pour autant mais nous avons decide de remplacer ce drapeau par celui de la paix, universelement reconnu et politiquemet relativement bien tolere.

    Neanmoins le drapeau arc en ciel a tendance a etre assimile a celui des mouvements gays et lesbiens. Aussi, pour qu'il n'y ai aucun amalgame deplace et afin de permettre que nos intentions soient clairemet identifiees, nous invitons nos premiers hotes a ecrire le mot "Paix" dans leur langue respective sur notre drapeau.

    Ainsi, pour l'instant, vous pouvez le lire en Francais, Italien (Pace), Grec (ειρήνη), Turc (barış), Georgien (მშვიდობა). Il conviendrait d'y ajouter les Balkans (Slovenie, Croatie, Montenegro, Albanie, Macedoine) ou nous sommes passes avant.

    Dans un soucis de comprehention la plus large possible nous avons egalement ecrit ce mot en anglais (Peace) bien que nous n'ayons pas (encore) traverse de pays anglo-saxons. Afin de ne pas verser dans un anglo-centrisme strategiquemet, politiquement et ideologiquement largement contributeur de la mondialisation ultra liberale et de l'uniformisation/standardisation du vivant, nous l'avons ajoute en Esperanto (Paco).

    Cette langue construite (voir Esperanto France) est sans doute bien plus respectueuse de la diversite humaine que n'importe quelle autre langue et "naturellement" plus en adequation avec la paix.

    Je vous invite a signer la petition pour que l'esperanto soit une langue en option au BAC : http://esperanto-au-bac.fr


    Les cures ont coutume de "souhaiter" que les morts "reposent en paix". Je me suis toujours demande quel sens pouvait avoir cette formule. En effet, faudrait-il attendre la mort pour, enfin, "reposer en paix"?

    Le sens d'une demarche spirituelle authentique ne consiste-t-il pas a etre en paix de son vivant...?

    Je n'aurai evidemment pas la pretention d'etre en paix, mais j'essaye, simplement : cela pourrait consister a etre en paix avec l'Autre (avec son environnement, avec les autres, avec l'autre en soi, avec le changement, avec la vie...). C'est un chemin, c'est une voie, mais n'est ce pas la l'essentiel?


    Je vous souhaite de "reposer" en paix, de votre vivant !


    Fifi

     

      

    "Compétition, combat contre soi-même :

    nous avons été élevés au lait de la guerre.

    Que ce soit au-dedans ou au-dehors,

    nous savons faire la guerre,

    mais nous ne savons pas faire la paix."

    Henri Gougaud, Parole d’Atelier

     


    3 commentaires
  • 4 juillet, nous voici donc en Georgie! Comme a chaque fois que l'on franchit une frontiere, on se dit bon ben voila, l'herbe est pareille, les oiseaux ont le meme chant, le soleil n'a pas bouge de place... Mais on change d'ambiance plus ou  moins rapidement, et ici ce fut assez rapide: les panneaux sont ecrits avec un autre alphabet (heureusement qu'il y a la traduction latine en dessous); les eglises remplacent les mosquees; les chiens-qui-courent-apres-les-cyclistes sont finalement plus nombreux que leurs homologues turcs (mais moins gros!); les premieres bourgades traversees offrent a la vue beaucoup de grands batiments delabres (heritage de l'ere sovietique?) vides ou habites dans des conditions sanitaires sans doute peu enviables... et pour finir, nous avancons encore nos montres d'1h, ce qui fait maintenant un decalage de 2h (seulement!) avec la France.

    Premiere ville un peu importante, Akhaltsikhe, ou nous avons pu des ce premier jour apprecier la gentillesse et l'hospitalite des Georgiens en etant invites dans la famille de Jambul pour l'apres-midi et la nuit. Il parle francais car il a passe un an dans la Sarthe pour une formation professionnelle (il travaille dans le domaine de la production fromagere...ah, les Francais et le fromage!): accueil royal, nous avons ete aux petits oignons pour ce bapteme georgien!

    chez nos hotes a Akhaltsikhe

    Des le lendemain, en route vers le site troglodyte de Vardzia moyennant un petit detour, puis nous avons fait tranquillement le chemin vers Tbilissi en passant par les regions a majorite armenienne du sud du pays, avant de mettre le cap au nord et de redescendre en altitude pour rejoindre le bassin de la capitale.

    Vardzia, cite souterraine creusee et partiellement effondree suite a un tremblement de terre au 13e siecle...certaines chambres sont encore aujourd'hui habitees par des moines

    Campagnes...

    et villes...

    Tbilissi...nous craignions l'approche de la grande ville et la circulation. Aussi, en y arrivant un dimanche, nous nous etions dit qu'avec un peu de chance tout le monde serait invite a manger chez Meme a midi pile et qu'on serait tranquilles sur la route...il faut croire qu'ici aussi les traditions se perdent et nous avons encore une fois eu bien peur dans le trafic peri-urbain et en ville!

    Nous sommes tout de meme arrives apres quelques frayeurs a la charmante guest house "La Maison de Ketevan", petit havre de paix au coeur de la ville, ou il fait bon se poser quelques jours, le temps de faire les demarches pour obtenir nos visas azeris. La maitresse de maison est adorable et parle tres bien francais, nous sommes choyes et cela fait un bien fou car nous avons eu quelques petits soucis administratifs justement: sans faire des palabres, tout est complique par le fait que le douanier, a la frontiere, n'a pas juge bon de mettre un tampon d'entree en Georgie sur nos passeports, malgre notre insistance..."no, no, no need of stamp, it's ok!" ben voyons! ca arrive a 0.3% des etrangers ce genre de surprise nous a dit le consul de France...! Enfin, on espere que ca va aller, un grand merci en tout cas a notre hote qui a passe avec nous 2h au telephone avec les autorites competentes pour essayer de denouer ce mic mac, entre francais et georgien!

    La cour interieure de "La Maison de Ketevan", les cultures georgienne et francaise se marient ici pour donner son ame si particuliere et chaleureuse a la maison et a la famille de notre hote 

    Finalement, nous avons eu nos visas azeris comme prevu initialement le 11 juillet, valable 1 mois. Nous nous remettrons donc en route bientot pour arriver a Baku assez rapidement...et entammer d'autres demarches pour les visas d'Asie Centrale! Mais nous comptons bien profiter quand meme de la fin du parcours en Georgie, ce pays de taille modeste offre tant de diversite que nous sommes d'ores et deja decus de ne pouvoir y passer plus de temps!

    Les cafes internet que nous avons rencontres jusqu'a present en Georgie sont de loin moins bien equipes qu'en Turquie ou en Grece... Nous avons la chance de pouvoir beneficier d'un acces internet a la guest house donc nous en profitons pour publier les derniers articles que vous lisez... cependant leur realisation et traitement prennent environ 2h a chaque fois, avec une bonne connexion, nous esperons donc que nous arriverons a alimenter le blog au mieux pour la suite et les prochains pays...

    http://ekladata.com/velovivant.eklablog.com/mod_article47392258_4ffe759fef468.jpg


    2 commentaires
  • Dernieres nouvelles depuis Tortum...et fin de notre traversee de la Turquie! Nous etions senses recuperer un colis de materiel envoye en poste restante par le bon soin des parents de Fifi a Ardahan, mais pour lui laisser le temps d'arriver jusque la, nous avons decide de faire un crochet pour quelques jours de rando pedestre dans le Kackar Daghi, l'une des chaines de montagnes du nord est du pays, proche de la Mer Noire...

    De magnifiques gorges a couper le souffle nous attendaient pour rejoindre Yusufeli, a l'entree de la vallee d'Altiparmak, jugez plutot...

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    De Yusufeli a Altiparmak/Barhal, le fond de la valle que nous avons remontee a velo beneficie d'un micro-climat chaud et humide propice a la culture de fruits dont nous nous sommes regales (mais aussi de riz!). Malheureusement, beaucoup de vallees identiques de cette region sont sous le coup de projets de barrages hydro-electriques dont les travaux pharaoniques ont a certains endroits deja commence...et qui devraient noyer bien des villages dans les 10-15 prochaines annees. Alors que la Turquie pourrait largement investir plus dans le solaire et l'eolien, allez comprendre...!

    Les montagnes elles-memes ressemblent beaucoup a nos Alpes, et les conditions meteo etaient un peu en demi-teinte les 4 jours que nous y avons passes...relativement frais, nuageux, pluvieux, gelees nocturnes en altitude...ca nous a changes d'ambiance!!

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    on dirait un peu nos mazots, non?

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    Le sommet du Kackar joue a cache cache ces jours-ci, mais le coin est vraiement beau et peu frequente... il faut dire que les cartes et le balisage laissent a desirer! Il est plus aventureux de randonner en moyenne montagne car les chemins sont quasi inexistant par endroits, alors que l'ascension du Kackar, LE sommet du coin, suit un itineraire beaucoup plus emprunte!

    Apres cette petite escapade montagnarde, nous etions regonfles pour rallier Ardahan et recuperer notre colis, a priori arrive en Turquie d'apres le numero de suivi...en Turquie mais PAS a Ardahan, loin de l'etre et loin de pouvoir le recuperer entre les lenteurs de l'acheminement et des formalites douanieres...2 semaines d'attente au bas mot...vive la Poste! Ne pouvant nous permettre d'attendre aussi longtemps, nous avons continue notre chemin vers la Georgie, et le colis retournera en France nous a-t-on promis et nous l'esperons! Evidemment nous ne savons donc pas si nous en verrons un jour la couleur plus loin sur notre parcours...!

    Paysages vallones et plateaux d'altitude aux environs de 1800-2000m d'altitude, villes plus ou moins glauques ou tous les regards etaient fixes sur nous ont ete au programme des derniers jours en Turquie, avant de passer le col le plus haut depuis notre depart et retrouver une verdoyante vallee qui nous a amenes vers le poste frontiere de Posof...pour passer en Georgie le 4 juillet, pile un mois apres notre arrivee en Turquie!

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    Derniers kilometres en Turquie, gule gule!

    Un mois dans ce beau pays tout en contrastes, au revoir, "gule gule"!

     


    7 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires